Super Adeljess arrive !!!! (un peu tard)
--> Fiche révisionAnalyse d’image
Analyse d’image = approche sémiologique (sens de l’image = signe, symbole, …)
L’image est soumis à une grille d’analyse : composition (esthétique, cf cours de Khunel sur l’analyse d’image) signifiant (sens de base) / signifiés (sens second)
Signe : - perceptible ou audible (le signifiant)
- le signifié (signification du signe)
- objet = référent
Signe iconique (code de couleur, d’objets, de formes, liguistique, …) Le « code » doit être compris comme un ensemble d’éléments qui font système les uns par rapport aux autres.
Le signe plastique désigne la dimension manifeste (ou signifiante) de l’image (ou signe iconographique), tandis que le signe iconique désigne le contenu (la face du signe à manifester ou signifiée). La forme ne s’oppose pas à fond, mais à substance ou matière : les moyens d’expression ont leur propre substance (image, son, écrit …)
Le plastique autour de 4 grandes séries : la couleur (couleurs, valeurs, tonalités), la forme (géométriques, surfaces, point, …), la spatialité (composition, dimension, orientations), la texture (grains, épais, mince, trame, …)
Le signifié sera appréhendé comme l’objet, l’idée ou le message auquel renvoie un ou plusieurs des signifiants (couleurs, objets représentés, gestuelles …).
Signifié dénotatif : élément invariant et non subjectif de signification (correspond à un seul objet ou sujet donné).
Signifié connotatif : sens particulier d’un mot, d’un énoncé … venant s’ajouter au sens ordinaire selon la situation ou le contexte (ex : le rouge, c’est une couleur, mais c’est aussi le sang ou la colère …)
Ce qui caractérise le symbole dans une culture ou une société donnée, c’est que son interprétation reste incertaine. La métaphore est un procédé de langage consistant dans un transfert de sens.
L’allégorie correspond à une suite d’éléments descriptifs ou narratifs dont chacun correspond aux divers détails de l’idée exprimée.
Analyse d’une publicité :
- le code perceptif (couleur, ligne, lumière)
- le code iconique (objets, personnages représentés)
- le code iconographique (interprétation/ signifiés : de premier niveau (dénotatif), de deuxième niveau (connotatif), avec la symbolique ).
N’oubliez pas qu’en fonction du contexte historique, du système politique, du niveau culturel et scientifique, de l’éthique …, l’image peut dit autre chose que ce que le publicitaire voulait lui faire dire
Slogan et titre publicitaire
- Le titre ou le slogan est d’abord un panneau indicateur
- Chaque titre ou slogan doit éveiller l’intérêt personnel du lecteur/ consommateur ou sa curiosité … (il doit avoir le sentiment que le slogan s’adresse à lui en particulier)
- Essayez toujours de donner un caractère d’actualité ou de nouveauté à vos titres ou slogans
- N’hésitez pas à faire des titres longs (plus de six mots), mais les slogans doivent être incisifs, nerveux, pour être facilement retenus
- Evitez les titres ou slogans à astuce (jeux de mots trop compliqués)
- Evitez les titres ou slogans négatifs
- Evitez les titres ou les slogans qui ne signifient rien si on ne lit pas le texte qui suit ou si on ne prend pas connaissance de l’ensemble de la publicité.
Le sloganL’idée de promesse et de justification permet de situer ici le « slogan » ou « message » d’entreprise à mi-chemin entre la stratégie de « séduction » (communication commerciale) et l’argumentation (communication institutionnelle, en direction des partenaires financiers, actionnaires, fournisseurs, etc)
Les étapes de la conception, avant le brainstorming, la construction de l’argumentaire et la conception de divers slogans (dont un sera retenu à la fin), s’articulent autour de la « copy strategy ». L’exercice ci-joint, pose le problème, précise les cibles, précise la promesse et donne quelques justifications exploitables, garanties d’une promesse tenue.
Enfin, comme pour un titre, le slogan doit être compréhensible, accessible ou clair pour l’ensemble des destinataires du message.
Ne pas oublier de quelle entreprise (secteur d’activité, état de la concurrence …), de quelle marque (notoriété, repositionnements …), de quel produit ou service, de quelle cible (consommateurs) il s’agit.
La « copy strategy » (ci-dessous) permettra également de définir la stratégie publicitaire, donc le mode d’approche (l’angle et la tonalité) du message.
Le slogan renvoie à un univers de sens (le monde tel qu’il est ou tel que nous le voyons) mais aussi à un univers imaginaire, esthétique … qui ne soient pas en décalage avec les systèmes de représentation, de compréhension du destinataire.
Il doit pouvoir être compris, il doit pouvoir les séduire (approche « suggestive ») ou les convaincre (approche « objective ») mais doit également leur ressembler (démarche « intégrative » …).
La réunion
Le rôle de la tâche : la dynamique du groupe sera déterminée par la nature de la tâche à effectuer, autrement dit par sa complexité et le type de communications, d’échanges qu’elle est susceptible d’induire.
Le rôle de la nature du groupe : La taille optimale d’un groupe de réunion varierait entre 8 et 12 personnes. Le système de règles et de normes régit le fonctionnement habituel du groupe. Les enjeux personnels ou collectifs interviennent également directement dans la motivation du groupe.
Les qualités des participants : personnes les mieux à même d’aider à la résolution du problème posé. Plusieurs critères : l’expérience générale, l’intérêt et la compétence personnelle.
4 types de réunions :
- Les réunions d’information descendante : elles ont pour objectif de faire passer un message à un groupe ou de lui transmettre des consignes. Bonne réception et compréhension du message ???
- Les réunions d’information ascendante (interview du groupe) : elles correspondent aux situations où l’on cherche à recueillir des informations, des opinions ou des réactions d’un groupe.
- Les réunions-discussions : l’objectif poursuivi par le groupe est l’expression et l’échange à propos d’une question ou d’un thème. Il s’agit pour l’animateur de permettre l’expression de tous.
- Les réunions de résolution de problèmes : Permettre au groupe de trouver les meilleures solutions à un problème auquel il est confronté. La fonction production sera associée à la fonction de facilitation. Les problèmes simples demanderont une animation de type directif.
Les fonctions de l’animateur
Faciliter et permettre la répartition de la parole. L’animateur est un observateur du groupe. Il faut qu’il soit capable de saisir et de comprendre les manifestations verbales et non verbales qui indiquent dans quel état d’esprit se trouve le groupe.
- préparation de la réunion : Préparation et étude du problème, élaboration d’un plan de discutions
- démarrage de la réunion : l’animateur présente l’objectif et l’objet de la réunion. L’animateur vérifis que tous les participants possèdent bien les informations nécessaires à la réalisation de la tâche.
- conduite de la réunion : l’animateur dispose d’un ensemble de moyens qu’il pourra employer pour favoriser le travail du groupe, question-relais, question directe à un participant (solliciter), synthèses (elles ponctuent la réunion mais permettent aussi de faire le point régulièrement …). Il devra par ailleurs être attentif au rôle du non verbal (mimiques, gestes, regards …), limiter le « tour de table ».
- fin de la réunion : on proposera une synthèse finale mettant en évidence les points essentiels de la production du groupe.
Théories des médias
Média = moyens de communication, comme intermédiaires
La communication médiatique : caractéristiques, logiques et enjeux
- Exposition sélective : l’attention à une information dépend beaucoup de la relation personnelle ou sociale que l’on entretient avec cette information
- Mémorisation sélective
- Le climat dans lequel on reçoit l’information sera également plus ou moins propice. Un climat de tension ou d’euphorie aura forcément une incidence sur la manière dont on reçoit et traite une information.
Le média en tant que moyen (pour arriver à ses fins) : la communication politique, la communication publicitaire et marketing. Le climat et le cadre de la communication ne sont pas sans incidences sur les effets ou l’impact du message sur le public.
Le média en tant qu’entreprise : Impact négatif de l’économie de marché, des enjeux commerciaux et financiers dans les secteurs de l’information et de la communication, faisant notamment de l’information une marchandise.
Le média technique désigne l’ensemble des technologies permettant de transmettre un message sans intervention humaine.
Le média journalistique désigne l’ensemble des supports élaborés par des professionnels spécialement employés (et formés) pour cette tache (élaboration des supports).
Conditions et limites de l’influence des médias
L’influence des médias dépend des leaders d’opinion ou intermédiaires (remettent en question le schéma mécaniste de SHANNON (communication de point à point) et la vision d’une influence médiatique indifférenciée et massificatrice de LASSWELL)
Le flux de communication est appréhendé comme un processus en deux étapes où le rôle des leaders d’opinion se révèle décisif (influent sur les réactions, idées, comportements en matière de consommation, plus que les médias eux-mêmes).
Principe du TWO STEP FLOW : Les publics relais de l’information, les leaders d’opinion … sont les personnes le plus souvent les mieux informées. Elles ont du temps libre et/ ou ont un statut plus ou moins important dans la cité, dans la sphère publique.
Mc COMBS et SHAW (agenda des médias) : Attirer l’attention des publics sur des personnalités dont ils font des stars, sur des événements politiques/ économiques particuliers.
Les médias, quatrième pouvoir ?
Les médias sont porteurs d’enjeux représentationnels, socioculturels et politiques. Face à leur pouvoir, des systèmes de régulation et de contrôle ont été mis en place.
La croyance dans une propagande médiatique s’adressant à un public passif et victimisé, a longtemps prévalue. Les médias étaient désignés comme insidieux, envoûtants, influents . L’auto-censure, la main-mise du Pouvoir Politique en place sera réelle et demeure un risque encore aujourd’hui.
De l’argumentation (Rhétorique) à la publicité : les techniques de l’influence
Si vous travaillez dans le domaine de la communication ou de la publicité, vous aurez comme but de convaincre, de persuader, de séduire, de faire évoluer des comportements, mentalités, modes de raisonnements … Le choix même d’une couleur, d’un mot, d’un logo, c’est de la communication pure, avec un message visant à faire réagir, à séduire, à rassurer, …
C’est ce qui distingue la communication de l’information. Si vous travaillez dans l’information, vous êtes censés vous cantonner à un rôle de témoin, d’observateur, de médiateur, de passeur (de nouvelles, connaissances …). Les enjeux, les objectifs ne sont pas les mêmes.
- Les techniques de la manipulation (contraindre, tromper, faire croire à quelqu’un … pour parvenir à ses fins), de la propagande correspondent au domaine de la communication politique en particulier.
- Les techniques de la séduction et de la manipulation « douce » (non liée à une finalité idéologique) correspondent plus au champ de la communication d’entreprise, et en particulier publicitaire.
La propagande : moyen violent utilisé pour contraindre les foules qui fut largement utilisé tout au long du XXe siècle. La propagande et sa sœur jumelle, la censure, n’ont pas attendu la radio ou la TV pour contraindre les peuples à adhérer à telle idée, tel projet politique …
C’est le moyen de manipulation jusqu’ici le plus utilisé et peut-être le plus efficace a certainement été la radio.
Plus subtile et plus insidieuse, la manipulation psychologique nous renvoie à des méthodes publicitaires … et de vente. Elles fondent leur efficacité sur des messages jouant sur la corde sensible, les désirs, les fantasmes … Il s’agit de faire agir, tout en permettant à notre interlocuteur de se croire totalement libre d’effectuer un achat …, en toute indépendance de pensée et de décision . La séduction, qui précède l’action comme chacun sait, est utilisée pour entraîner l’autre ou le public sur le terrain que nous connaissons et avons choisi … l’entraîner à partager un point de vu, une vision, une opinion …